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Shelby C. Halloway

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Message par Lullaby Wayne Sam 3 Sep - 11:25

ton nom qui gère la fougère

petite citation définissant ton petit personnage ou juste pour le fun

NOM COMPLET : ici ✎ AGE ET DATE DE NAISSANCE : ici ✎ LIEU DE NAISSANCE : ici ✎ NATIONALITÉ : ici ✎ CAPTURE ? : indique ici si tu n'as plus possession de ton corps et si c'est le cas, indique le nom de l'âme ✎ MÉTIER : ici ✎ SITUATION AMOUREUSE : ici ✎ GROUPE DÉSIRÉ : ici ✎ SOSIE DE : ta célébrité

Ces petits riens qui font ce petit vous ☂
là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es là tu décris qui tu es

Abandonnes ta vie ☂
Ici sous forme de RP raconte la fois où tu as quitté ta maison pour partir en cavale !
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why are you trying so hard to fit in when you were born to stand out ?

Ici, tu écris ton histoire, sous forme de rp, de lettres, d'email pour les plus contemporains, pourquoi pas un résumé, tu peux laisser transparaître le caractère de ton personnage, dévoiler ses plus noirs secrets, ou au contraire nous laisser dans le flou. Fais attention à ton orthographe, ta conjugaison, la tournure de tes phrases, et fais nous tout ça en un minimum de 30 lignes . Soit original, marginal, sort du moule et fais nous rire, pleurer, nous indigner. Fais nous vivre par ta plume . Bon courage .


why do you hide this pretty face ?

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Message par Lullaby Wayne Sam 3 Sep - 11:28

Shelby C. Halloway
bien sûr, je dois me présenter. donc hum ... mes satanés parents ont décidé de me nommer Shelby Cassandra Halloway il y a de cela 22 ans. C'était plus précisément le 21 juin en fait, à Bryce dans l'Utah. Je suis donc américaine. Niveau situation, je suis célibataire et fiere de l'être malgré tout. Bien sûr, je fais partie des The Runaway, et je compte bien y rester, humain. Mot de la fin ? On me dit souvent que je ressemble à Teresa Palmer C'est flagrant, n'est-ce pas ?

Sa mère est décédée dans un accident de voiture quand elle avait trois ans, elle a très peu de souvenirs d'elle. C'est son père banquier qui s'occupa de l'élever. Elle était une élève extrêmement brillante, une année elle essaya d'être pompom girl, mais ce n'était pas son truc de se déhancher comme une prostituée. Elle intégra l'équipe de course à pied et de découvrit bien vite une nouvelle passion : la course. Shelby remporta plusieurs fois le podium pendant les championnats régionaux. C'est une fille malgré tout très réservé, qui n'aime pas vraiment les fêtes et le bruit, elle préfère nettement rester dans son lit à regarder des vieux épisodes de Docteur Who. Et elle ne couche pas à droite à gauche. :hehe:
Cole Carter Hudson

HUMAIN Ҩ

Cole Carter Hudson, c'était son nom.
J'étais un véritable déchet. Un chien crevé au bord de la route, tout le monde passe devant sans s'arrêter, sans vérifier s'il y a encore de l'espoir, si tout n'est pas encore perdu. Mais bon, la vie m'a apprit à ne pas trop rêver. Enfin sauf d'elle.
Tout ça est arrivé à cause d'un stupide rendez-vous dans le bureau du dirlo. Je ne venais pas en cours depuis maintenant une semaine, ça ne plaisait pas à l'administration. Et ça n'avait pas plut à ma mère non plus.
Elle vivait seule à élever ma petite sœur et moi, elle avait du courage. Et une sacré poigne ! Je revoyais encore sa main autour de mon poignet tandis que le directeur du lycée m'expliquait ce qui allait se passer - en gros il n'y avait plus d'espoir pour moi, mais il allait faire quand même quelque chose par pitié pour ma mère. « Monsieur Hudson, votre bulletin est tellement rempli que je pense pouvoir réutiliser le papier pour l'année prochaine ! Il ne reste plus qu'une solution pour vous si vous souhaitez éviter le redoublement. » C'est à partir de là que j'ai vraiment commencé à l'écouter, pas question de croupir un an de plus dans ce bahut ! Plutôt me pendre. « Je vous ais inscrit au programme de soutient du soir. Vous serez sous la tutelle d'un camarade volontaire tous les soirs pour les deux trimestres restant. Je compte sur vous pour augmenter vos notes monsieur Hudson. J'espère que vous comprenez bien que ceci est votre dernière chance. » TOUS les soirs ? Il avait pas un peu fumé papi ? Je m'étais apprêté à protester, mais un regard mordant de la part de ma maternel m'en dissuada. Si un regard pouvait tuer, je serais actuellement raide mort sur le beau tapis du bureau.

J'étais donc assis sur la table d'une salle de classe vide, après les cours. Je n'en croyais pas mes yeux ! Ma mère m'avait accompagné elle-même devant la porte du lycée, pour être sûre que je me rende à ce cours. Je vous dis pas la honte devant mes potes. Mon prof se faisait visiblement attendre, je n'étais vraiment pas disposé à passer deux heures avec un petit matheux fana des échecs et des films en sous-titrés.La table grognait comme un vieil homme malade sous mon poids. Soudain la porte s'ouvrit.
Cette première vision me désarçonna quelque peu. Déjà ce n'était pas un mec. Une fille blonde venait d'entrer dans la pièce, ses yeux clairs se posèrent curieusement sur moi. Elle était jolie, d'une beauté discrète et délicate. Elle avait l'air fragile, comme si un coup de vent pouvait la faire disparaitre. Je pensais que ça allait être facile de la convaincre de me laisser partir sans rien dire au dirlo Ce n'est que quelques secondes plus tard que j'identifiais le regard qu'elle dardait à présent sur moi De l'exaspération ?
« Bon pour commencer, ceci est une chaise. Autrement dit un objet spécialement conçu pour que tu y pose ton postérieur. Donc si monsieur veut bien se donner la peine... » Elle désigna la chaise d'un geste si impérieux qu'en quelques secondes ledit postérieur se retrouva à l'endroit indiqué. Éberlué, je la regardais avec des yeux ronds comme deux vifs-d'or. « Bien, je suis Shelby. » Elle me tendit une petite main aux ongles coupés très courts, mon temps de réaction dut lui paraitre trop long car soudain elle saisit ma propre main et me la serra d'un coup sec. « Bon, alors tu veux commencer par quelle matière ? » Euh aucune idée ? Je ne savais même pas quels étaient toutes les matières au programme cette année. Pendant que je réfléchissais elle s'était déjà assise, avait enlevé son sac, son manteau sortit ses affaires. Je me sentais tellement mou à côté de Shelby, tout son corps semblait vibrer d'une mystérieuse énergie positive. Cette fille discrète m'impressionnait bizarrement. « Et alors, on a perdu sa langue ? » Son ton n'était pas du tout agressif, plutôt joueur, elle me faisait clairement comprendre que c'était une plaisanterie. Alors je ris. Parce que c'était si spontané, si inattendu. Les gens ne plaisantaient jamais avec moi, j'étais une ombre néfaste pour la population en général, préférant passer mon temps à fumer des joints en d'obscures compagnies. « Je m'appelle Cole. Et je pense que ça va être très dur de me remettre à niveau, vu que je ne me rappelle même pas de la dernière fois où mon postérieur s'est retrouvé en cours » Un léger sourire éclaira son visage pâle « Mais à priori tu a l'air de posséder deux oreilles et un cerveau en état de marche - quoi que - donc je pense que ça ne devrait pas poser de problème ? » Je lui adressais un petit sourire septique qu'elle balaya d'un petit geste de la main, comme si elle voulait chasser une mouche. « Bon on va commencer par les maths, c'est ce que je préfère et c'est surement ce dont tu as le plus besoin. » Elle ouvrit un livre au premier chapitre et elle se lança. C'est la première fois depuis longtemps que j'écoutais vraiment quelqu'un. Et chose étrange, j'avais l'impression de comprendre.

Les jours qui suivirent furent tous identiques, quoi que quelque chose chez moi avait changé. Désormais je passais la journée dans l'attente de ses quelques heures avec elle, nous plaisantions ensemble et chaque jour qui passait me faisait en apprendre plus sur elle. Elle était championne de l'équipe de course-à-pied du lycée. Elle adorait courir. Pour moi qui tous les deux mètres risquais de cracher mes poumons, la conception même d'associer le mot aimer et courir dans une même phrase était inconcevable. Elle vivait seule avec son père qui travaillait dans un laboratoire pharmaceutique, sa mère était partie sans explications peu après sa naissance. Elle était fille unique, elle était seule. Un point que nous avions en commun.

Elle me fit étudier les mathématiques, la poésie, la philosophie, l'histoire, la littérature et elle me força même à lire Alice au pays des merveilles.

Et il y eu ce fameux jour pluvieux, j'étais à cran, les premiers examens tombaient le lendemain, ils seraient décisifs pour moi, est ce que ses cours m'avaient été bénéfiques ? Déjà il y a un mois je n'aurais su vous dire ce que voulait dire bénéfique... Bref j'étais à cran, les mots se bousculaient dans ma tête et même la voix posée de Shelby ne parvenait pas à me désembrumer. Je l'interrompais en plein milieu d'une phrase en envoyant valser le livre à travers la pièce. « Pas la peine de s'acharner, je suis fichu, je vais rater, comme tous ce que je fais !» La tête entre les mains je fermais les yeux pour essayer de me calmer. Soudain d'une voix très douce elle dit encore quelque chose de surprenant. « Aller prends ton sac, on va faire un tour dehors. » Je relevais la tête pour regarder par la fenêtre, il pleuvait à corde et l'orage grondait ! « Tu as perdu la tête ?» « Je le crains fort. Je suis déboussolée, je suis illuminée, je suis devenue folle. Mais je vais te dire un secret : la plupart des gens bien le sont. » Je reconnus ici une réplique d'Alice, elle prit mon sac sur son épaule et elle commença à sortir. Dans un moment de folie je l'a suivie.
Dès que je posais un pied dehors, je me mis à courir vers ma voiture, mon vieux taco avec chauffage et radio. Je mis les mains à ma poche, les clés avaient disparus. Soudain j'entendis Shelby me héler. Je me retournais, pour l'apercevoir riant sous la pluie, son sourire étincelant détonnait dans le paysage morose. Elle tenait mes clés dans sa main. Je me mis à crier « RENDS-LES MOI JE GÈLE ! » « VIENS LES CHERCHER ! » Et sur ces mots elle s'engagea dans la rue en courant sous l'averse. Sans vraiment réfléchir je partis à sa poursuite. Bientôt mes antécédents de gros fumeur me rappelèrent à la raison et je m'essoufflais très vite. Devant moi ses pieds battaient le sol à intervalles réguliers, elle avançait avec rapidité, son rire cristallin laissant une unique trace pour son poursuivant. Et sa voix qui ne cessait de me héler « ATTRAPE-MOI ! ATTRAPE-MOI ! » Et je la pris au mot. Après avoir traversé plusieurs rues elle tourna brusquement pour s'engouffrer dans un coffee-shop, je la rattrapais sur le seuil du magasin. Nous étions trempés, mon tee-shirt ressemblait à présent à une vieille serpillière et j'essayais d'éviter de dégobiller tous mes organes respiratoires. Je lui arrachais mes clefs des mains tout en reprenant mon souffle. « Je ne savais... kof, kof... pas que ... tu avais ... kof, kof... de l'avenir en temps que pick- kof - pocket. » Elle me répondit du tac au tac « Je ne savais pas que tu avais de l'avenir en temps que malade du cancer du poumon. » Une serveuse s'approcha de nous, elle devait avoir la quarantaine et s'avançait d'un pas décidé. « Vous êtes en train de dégouliner sur mon tapis ! » Soudain de nulle part elle sortit une grande serviette de toilette qu'elle tendit à Shelby. « Merci Irène, on peut s'installer près du radiateur ? » « Bien sur ma chérie, je t'amène la même chose que d'habitude ? » « Oui et pareil pour lui s'il te plait. » Irène hocha la tête et disparut derrière le bar. La salle n'était pas très remplie, des petits box intimes pouvaient accueillir six personnes sur leurs banquettes rouges. « Qu'est ce que ça veut dire ? » « Que je t'invite à boire un verre. » J'étais toujours partant pour un bon verre d'alcool.

Il se trouva que le verre de Shelby était une grande tasse de tisane à la verveine avec une cuillère de confiture à la myrtille. Je tendis la main vers mon récipient, mon coude heurta malencontreusement Shelby. Elle me donna un petit coup dans le bras « Écartes pas trop les ailes, tu vas t'envoler. » Je pouffais doucement, nous disposions seulement d'une seule serviette hors nous étions deux trempés. C'est pour cela que nous nous retrouvions tous les deux serrés comme des sardines sur une banquette dans un petit box chauffé, bien enrobés dans la serviette. Je sentais nos bras, nos genoux qui se frôlent selon nos mouvements, elle frissonna même plusieurs fois. Le froid ou la proximité ? Surement le froid, un dépravé comme moi ne pouvait surement pas l'intéresser.Pourtant je ne pouvais pas dire qu'elle me laissait indifférent. Elle m'avait fait changer, c'était indéniable. Je révisais, j'assistais à pas mal de cours, j'avais arrêté de me droguer. Grâce à elle je ne me sentais plus vide.
Je portais la cuillère de confiture à mes lèvres, les yeux dans le vague « Ah mais non, ça ne se mange pas comme ça ! » Elle m'arracha la cuillère des mains pour l'enfoncer dans la tisane. « Laisse infuser un peu, tu vas voir après, c'est délicieux. » « Bon et bien en attendant on peut jouer aux 15 questions ? » « Les vrais règles c'est pas 20 normalement ? » « Les règles sont faites pour être brisées. » Je ne lui laissais pas le temps de me contredire et commençait à poser une question. « On va commencer facile : couleur préféré ? » « Vert. » « Mamma Mia ou Star Wars ? » « Mamma Mia » « Nager ou bronzer ? » « Nager. » « Mac Do ou salade ? » « Mac do. » Bientôt ses réponses furent automatique, elle parlait sans réfléchir, d'une voix neutre. Nous arrivions maintenant à la fin du questionnaire. « Sucré ou salé ? » « Sucré. » « Tu veux m'embrasser ? » « Oui. »
Comme toujours, je ne lui laissais pas le temps de se ressaisir. Des instincts que je croyais profondément enfouit me poussèrent à passer les doigts délicatement dans ses cheveux, à tracer de petits cercles tendres sur sa nuque avec mon pouce. Je capturais alors ses lèvres dans l'étreinte des miennes, un sentiment étrange m'envahit. C'était ... nouveau.
J'avais déjà embrassé des filles - et bien plus -, je connaissais cette sensation, comme si l'on venait d'allumer un petit feu de brousse dans ma tête, rapide mais foudroyant. Il suffisait d'une étincelle pour que tout s'enflamme et d'une goutte de pluie pour que tout repousse. Mais je ressentais quelque chose de tout autre ici. C'était plus comme une coulée de lave, voluptueuse, lente, qui avait le pouvoir de me faire fondre de l'intérieur. De celle qui dévaste tout sur leur passage, modifiant radicalement le paysage.
Elle passa timidement les bras autour de mon cou, puis prenant de l'assurance elle s'approcha de moi à tel point que je pouvais sentir son cœur battre à une allure effrénée.
Je rompis le baiser le premier, à bout de souffle. Elle se recula légèrement, je tenais sa main dans la mienne. « T'es mignonne quand tu rougis. » « Oh ferme-là ! » Elle me fit taire d'un baiser.

Le lendemain je passais mon premier examen, histoire. J'avais répondu à pas mal de questions, mais j'avais tout raté. Je passais donc le reste de la journée à tirer une tronche de trois kilomètres, surtout quand mon prof d'histoire m'interpella et me demanda d'entrer dans sa salle de classe. C'est ce qui se trouvait sur son bureau qui changea tout. Ma copie, posée là détonnant sur le bois sombre.
B+ progrès fulgurants, bravo !

Je me souviens de cette extase que j'avais ressentis à ce moment là. Et de cette envie, ce besoin de lui dire. Elle avait finit les cours deux heures plus tôt, comme nous étions la veille d'un week end, elle ne me ferait pas cours avant lundi. J'avais roulé jusqu'à stillburry road, je savais à peu près qu'elle habitait par là. En demandant à des commerçants, je trouvais enfin son chez elle. Shelby habitait dans un petit appartement au dessus d'une librairie, en plein cœur de la ville. J'empruntais un escalier en ferraille qui semblait avoir été encastré comme par miracle dans le bâtiment. Je toquais donc.

La porte s'ouvrit sur Shelby, en bas de jogging et débardeur Docteur Who. Je restais un moment interdit devant cette improbable vision, au lycée elle était tellement différente. Mais je l'a trouvais toujours aussi attirante. Elle tenait une télécommande à la main et un crayon était calé derrière son oreille. « Cole ? » « Aux dernières nouvelles c'est mon prénom. » « Qu'est ce que tu fais là ? » Je brandissais ma copie devant son nez, avec un petit sourire fier. Elle dut s'éloigner vu que je l'avais quasiment planté devant son visage. Soudain, comme une étoile qui née dans la nuit, un immense sourire s'installa sur son visage. Elle me prit dans ses bras, si naturellement qu'au début j'en fus désarmé. « Mon père rentre tard aujourd'hui. Tu veux entrer ? » « En tout bien tout honneur ? » « Je promets de ne rien tenter sur toi si c'est ce qui t'inquiète Wink » Sa réponse nous fit éclater de rire et elle me tira à l'intérieur.
Sa chambre était vraiment petite, faiblement éclairée, les murs étaient couverts de photos. Un lits deux places calé dans un coin prenait quasiment toutes la pièce. Il y avait un placard encastré dans le mur et un petit meuble sur lequel reposait une télévision qui semblait avoir un certain âge. Il y avait à peine la place de tenir debout, c'est pour ça que dès qu'elle entra Shelby sauta sur le lit défait pour reprendre la place qu'elle venait visiblement de quitter. Je la regardais ajouter des coussins contre le bout de mur à ses côtés. « Bon tu comptes faire le porte-manteau encore longtemps ? » Elle tapota le matelas à côté d'elle et je me dépêchais de prendre ma nouvelle place désignée. Elle se blottit contre moi et elle appuya sur play. Le générique de Docteur Who s'afficha, je jetais un coup d'œil simultané à l'écran et à son tee-shirt. « No comment ! » « Mais j'ai rien dis. » « Bien alors continue comme ça, plus un mot ça commence ! » Et donc je restais là, avec cette fille dans les bras à regarder une série vieille comme le monde. C'était la première fois que je me trouvais avec un membre du sexe opposé dans un lit sans faire une certaine chose. Au bout d'un moment, je me plongeais dans l'épisode, posant parfois quelques questions jusqu'à ce que Shelby me dise de me taire à nouveau. Au fur et à mesure je voyais son expression changer et quand Rose dit adieu au vrai Docteur des larmes dévaler son visage. Je souris tendrement et l'a serrait dans mes bras. Quand l'épisode prit fin je l'interrogeais. « Je n'ai rien compris. Alors Rose est partie faire sa vie avec un double du Docteur ? Mais c'est du Docteur qu'elle est amoureuse ! » « C'est du pareil au même. » « Comment ça ? » « Et bien le double du Docteur a les même souvenirs, la même apparence. » « Mais ils ne sont pas les mêmes ? Il y a un alien et un humain. Et leurs caractères ! » « Ils ne sont pas si différents. » « A la place de Rose, tu pourrais aimer une copie de la personne que tu aimes ? » Elle ne répondit pas.

Et les jours se succédèrent. Nous étudions ensemble, parfois on passait toute la journée ensemble - celles là c'étaient mes préférées - et je ne pouvais réprimer ces trois mots qui me brulaient les lèvres. Un jour j'ai décidé d'aller lui dire. Ce que je ne savais pas alors c'est que c'était mon dernier jour.

J'étais sortis de ma chambre et c'en était finit. Un homme avait planté une seringue dans mon bras et je m'étais effondré. C'était le noir dans mon esprit, je me sentais disparaitre petit à petit, mourir sans vraiment me sentir mort. Partir en silence. Non, c'était impossible, j'avais encore quelque chose à dire, un ultime message à livrer. Je hurlais silencieusement « Shelby, je t'aime ! »
C'est ainsi que Cole Carter Hudson disparut, effacé.

.

Meteore-dans-la-nuit

ÂME Ҩ
Le souffle du vent dans ses cheveux, ses yeux bleus pétillants qui me sourient, elle prononce mon nom... « TEO ! » Je sortais de ma rêverie pour contempler mon coéquipier Vent-dans-la-forêt qui me contemplait d'un petit air agacé. « Tu as écouté ce que l'on vient de dire ? » Je rougis, légèrement gêné par ma distraction. Sur la table entre nous était posé la photos d'un humain d'une quarantaine d'années que nous étions chargés de traquer. L'humain n'était ni jeune, ni blond, par conséquent je ne m'y était pas intéressé de plus près. Cela faisait un an que j'étais sur la Terre, un an que je l'a cherchais encore et encore sans succès. Toutes les nuits des rêves m'assaillaient, je me réveillais toujours seul, les yeux humides et le cœur meurtrit par son absence. C'est pour la retrouver que je suis devenu traqueur. Jour et nuit je pense à elle, elle est ma drogue. Son prénom résonne encore à mes oreilles, Shelby... Cole l'aimait tellement que ça me tuait de l'intérieur. Je devais la retrouver, lui dire les quelques mots qu'il n'a jamais put prononcer. Peut-être qu'elle m'aimera moi, Meteore-dans-la-nuit ? Après tout je suis comme Cole, je suis Cole. Et je ne le suis pas. Non, non. J'aime Shelby, c'est tout ce qui compte. Et je l'a retrouverais.
Elle court, toujours plus loin, elle s'éloigne de moi inexorablement, je ne parviens pas à la rattraper.
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